ANSM - Mis à jour le : 17/10/2019
LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion
Linézolide
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.·Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
·Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion ?
3. Comment prendre LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Ne prenez jamais LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusionDemandez plus d’information à votre médecin si vous n'êtes pas sûr qu'une de ces catégories s'applique à vous.
odécongestionnant contre les symptômes du rhume ou de la grippe contenant de la pseudoéphédrine ou de la phénylpropanolamine,
omédicaments utilisés pour traiter l'asthme tels que salbutamol, terbutaline, fénotérol,
oantidépresseurs de la famille des tricycliques ou des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) par exemple amitriptyline, cipramil, clomipramine, dosulépine, doxépine, fluoxétine, fluvoxamine, imipramine, lofépramine, paroxétine, sertraline,
omédicaments utilisés pour traiter la migraine tels que sumatriptan et zolmitriptan,
omédicaments utilisés pour traiter les réactions allergiques brutales et sévères tels que l'adrénaline (épinéphrine),
omédicaments qui élèvent votre pression artérielle, tels que noradrénaline (norépinéphrine), dopamine et dobutamine,
omédicaments utilisés pour traiter les douleurs sévères, tels que la péthidine,
omédicaments utilisés pour traiter les troubles de l’anxiété, tels que la buspirone,
oun antibiotique appelé rifampicine.
Faites attention avec LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusionAdressez-vous à votre médecin avant le traitement par ce médicament si vous :
Informez votre médecin immédiatement si pendant le traitement vous souffrez de :
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Il existe un risque que le linézolide puisse parfois interagir avec certains autres médicaments, causant des effets indésirables tels que modification de la pression artérielle, de la température ou du rythme cardiaque.
Informez votre médecin si vous prenez ou avez pris au cours des 2 dernières semaines les médicaments suivants car LINÉZOLIDE KRKA ne doit pas être pris si vous prenez déjà ces médicaments ou les avez pris récemment. (Voir également la rubrique 2 ci-dessus « Ne prenez jamais LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion »).
· Informez aussi votre médecin si vous prenez les médicaments suivants. Votre médecin pourra toujours décider de vous administrer LINÉZOLIDE KRKA, mais il devra contrôler votre état de santé général et votre pression artérielle avant et pendant votre traitement. Dans d'autres cas, votre médecin pourra décider qu'un autre traitement convient mieux à votre cas.
L’effet de LINÉZOLIDE KRKA chez la femme enceinte est inconnu. Il ne doit donc pas être pris au cours de la grossesse sauf si cela est conseillé par votre médecin. Informez votre médecin si vous êtes enceinte, pensez l'être ou tentez de l'être.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par LINÉZOLIDE KRKA car le produit passe dans le lait maternel et pourrait avoir des effets chez le bébé.
Conduite de véhicules et utilisation de machinesLINÉZOLIDE KRKA peut entraîner des vertiges ou des troubles de la vision. Dans ce cas, ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine. Gardez à l'esprit que si vous ne vous sentez pas bien, votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.
LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion contient du glucose300 mL de solution pour perfusion contient 13,7 g de glucose. A prendre en compte chez les patients diabétiques.
LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion contient du sodium300 mL de solution pour perfusion contient 114 mg sodium (5 mmol). A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.
3. COMMENT PRENDRE LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion?
Ce médicament vous sera administré par perfusion (à travers une veine) par un médecin ou un professionnel de santé. La dose habituelle pour les adultes (âgés de 18 ans et plus) est de 300 mL (600 mg de linézolide) deux fois par jour, administré directement dans le flux sanguin (intraveineuse) par perfusion pendant une période de 30 à 120 minutes.
Si vous êtes sous dialyse rénale, LINÉZOLIDE KRKA vous sera administré après la dialyse.
Le traitement dure habituellement 10 à 14 jours mais peut durer jusqu'à 28 jours. La tolérance et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies pour des périodes de traitement supérieures à 28 jours. Votre médecin décidera de la durée de votre traitement.
Au cours du traitement par LINÉZOLIDE KRKA, votre médecin surveillera régulièrement votre formulation sanguine en réalisant des tests sanguins.
Votre médecin devra surveiller votre vue si vous êtes traité par LINÉZOLIDE KRKA pendant plus de 28 jours.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
LINÉZOLIDE KRKA n'est normalement pas utilisé pour traiter les enfants et les adolescents (moins de 18 ans).
Si vous avez pris plus de LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion que vous n’auriez dûConsultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusionCe médicament vous sera administré sous surveillance étroite, il est donc peu probable que vous oubliez de prendre une dose. Si vous pensez que vous avez oublié de prendre une dose, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmière.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Prévenez immédiatement votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien si vous remarquez l'un de ces effets indésirables au cours de votre traitement par LINÉZOLIDE KRKA :Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Conservez ce médicament dans son emballage d’origine à l’abri de la lumière.
Après ouverture : La stabilité physico-chimique du produit dilué a été démontrée pendant 24 heures à température ambiante dans la poche hors de la surpoche. D’un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate est recommandée. Si la solution n’est pas utilisée immédiatement, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation sont de la responsabilité de l’utilisateur.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution n’est pas limpide, incolore à jaune ou à brun-jaunâtre.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion
1 mL de solution contient 2 mg de linézolide.
Chaque poche de 300 mL contient 600 mg de linézolide.
Qu’est-ce que LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous la forme d’une solution limpide, incolore à jaune ou à brun-jaunâtre (pH: 4,6 – 5,2 ; osmolalité: 270 mOsmol/kg – 320 mOsmol/kg).
Linézolide solution pour perfusion :
Conditionnement primaire :
Poche plastique (300 mL) en polyoléfine multicouche avec un port en polyoléfine multicouche et un connecteur twist-off en en polyoléfine.
Conditionnement secondaire :
Surpoche en film muticouche. Les couches du film de la poche de l’extérieur vers l’intérieur : polyester, aluminium, polyester, propylène. Chaque boîte contient 1 ou 10 poches pour perfusion.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
ŠMARJEŠKA CESTA 6
8501 NOVO MESTO
SLOVENIE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
12-14 RUE DE L'EGLISE
75015 PARIS
ŠMARJEŠKA CESTA 6
8501 NOVO MESTO
SLOVENIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{MM/AAAA}.Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion
Linézolide
IMPORTANT : Veuillez-vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit avant la prescription.
Le linézolide n’est pas actif dans le traitement des infections dues à des germes à Gram négatif. Un traitement spécifique des germes à Gram négatif doit être initié de façon concomitante si une co-infection à germe à Gram négatif est documentée ou suspectée.
Description
Usage unique exclusif. La poche contient 300 mL de solution pour perfusion et est conditionnée dans une boîte en carton. Chaque boîte contient 1 ou 10 poches pour perfusion.
LINÉZOLIDE KRKA 2 mg/mL, solution pour perfusion contient 2 mg/mL de linézolide sous forme de solution limpide, incolore à jaune ou à brun-jaunâtre. Les autres composants sont : glucose monohydraté, citrate de sodium, acide citrique anhydre, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Posologie et mode d'administrationUn traitement par le linézolide devra être débuté uniquement en milieu hospitalier et après avis d’un spécialiste tel qu’un microbiologiste ou un infectiologue.
Le traitement, après avoir été débuté par voie I.V., peut être relayé par voie orale, lorsque cette dernière est cliniquement indiquée. Dans ce cas, aucun ajustement de dose n’est nécessaire, la biodisponibilité orale du linézolide étant voisine de 100 %. La solution doit être administrée sur une période de 30 à 120 minutes.
Les doses recommandées de linézolide doivent être administrées par voie I.V. deux fois par jour.
Posologie et durée de traitement recommandées chez l’adulte
La durée du traitement dépend de l’agent pathogène, du site et de la sévérité de l'infection ainsi que de la réponse clinique du patient.
Les recommandations de durée du traitement données ci-dessous sont celles utilisées lors des essais cliniques. Des traitements plus courts pourraient convenir pour certains types d'infections mais ils n’ont pas encore été évalués dans le cadre d’essais cliniques.
La durée maximale du traitement est de 28 jours. La tolérance et l'efficacité du linézolide n'ont pas été établies pour une durée d’utilisation supérieure à 28 jours.
Il n’est pas nécessaire d’augmenter la posologie recommandée ou la durée de traitement pour les infections avec bactériémie.
Les doses recommandées, identiques pour la solution pour perfusion et les comprimés/granulés pour suspension buvable, sont les suivantes :
Infections |
Posologie |
Durée du traitement |
Pneumonie nosocomiale |
600 mg deux fois par jour |
10-14 jours consécutifs |
Pneumonie communautaire |
||
Infections compliquées de la peau et des tissus mous |
600 mg deux fois par jour |
Population pédiatrique
Les données de tolérance et d'efficacité sont insuffisantes chez l'enfant et l'adolescent (< 18 ans) pour pouvoir établir des recommandations posologiques. Par conséquent, dans l’attente de données complémentaires, l’utilisation du linézolide dans cette population n’est pas recommandée.
Sujet âgé
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Patients ayant une insuffisance rénale sévère (CLCR < 30 mL/min) : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Les conséquences cliniques d’une exposition plus élevée (jusqu’à 10 fois) aux deux principaux métabolites du linézolide chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère étant inconnues, le linézolide devra être utilisé avec précaution chez ces patients et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
L'élimination du linézolide après 3 heures d'hémodialyse étant d’environ 30 %, LINÉZOLIDE KRKA devra être administré après dialyse chez les patients soumis à ce type de traitement. Les principaux métabolites de linézolide sont en partie éliminés lors de l'hémodialyse, mais leur concentration après dialyse reste néanmoins bien plus élevée que chez les patients ayant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère à modérée.
En conséquence, le linézolide devra être utilisé avec prudence chez les patients hémodialysés, et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
On ne dispose pas à ce jour de données concernant l’administration du linézolide chez les patients ayant une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ou sous traitements alternatifs pour traiter l’insuffisance rénale (autre que l’hémodialyse).
Insuffisant hépatique : Patient ayant une insuffisance hépatique légère à modérée (score de Child-Pugh A ou B) : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Patients ayant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) : le linézolide étant métabolisé par un processus non enzymatique, il est peu probable qu'une insuffisance hépatique affecte son métabolisme de façon significative et, en conséquence, aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Cependant, les données pharmacocinétiques sont manquantes et l’expérience clinique du linézolide est limitée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. En cas d’insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d’utiliser le linézolide uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
Contre-indicationsPatients présentant une hypersensibilité au linézolide ou à l'un des excipients.Le linézolide ne devra pas être utilisé chez les patients traités par les inhibiteurs de la monoamine oxydase A ou B (par exemple : phénelzine, isocarboxacide, sélégiline, moclobémide) ou ayant reçu l’un de ces produits dans les deux semaines précédentes.
A moins que les conditions ne permettent d’assurer une surveillance étroite et un suivi de la pression artérielle, le linézolide ne devra pas être administré aux patients souffrant des pathologies citées ci-dessous ou chez lesquels les médicaments mentionnés ci-dessous ont été prescrits de manière concomitante :
L'allaitement devra être interrompu avant et au cours du traitement.
Mises en garde spéciales et précautions d’emploiMyélosuppression
Des cas de myélosuppression (incluant anémie, leucopénie, pancytopénie et thrombocytopénie) ont été rapportés chez des patients recevant du linézolide.
Pour les cas dont l’issue est connue, les paramètres hématologiques affectés sont revenus à leur niveau initial après arrêt du linézolide.
Le risque de survenue de ces effets apparaît lié à la durée de traitement. Les patients âgés traités par le linézolide présentent un risque plus important de développer des dyscrasies que les patients plus jeunes. La thrombocytopénie peut être plus fréquemment observée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, que ceux-ci soient dialysés ou non.
Aussi, une surveillance étroite de la numération sanguine et des plaquettes est recommandée chez les patients : ayant des antécédents d’anémie, de granulocytopénie ou de thrombocytopénie ; chez ceux traités de façon concomitante par des médicaments susceptibles de diminuer le taux d’hémoglobine, de perturber la numération sanguine ou d’affecter les lignées sanguines ou la fonction plaquettaire ; chez ceux présentant une insuffisance rénale sévère ; chez ceux dont le traitement se prolonge au-delà de 10 à 14 jours. Le linézolide devra être administré chez ces patients uniquement lorsqu'une surveillance étroite du taux d'hémoglobine, de la numération sanguine, et du nombre de plaquettes est possible.
En cas de survenue d’une myélosuppression lors du traitement par le linézolide, le traitement devra être arrêté sauf si sa poursuite est considérée comme absolument nécessaire ; auquel cas une surveillance intensive de la numération sanguine et une prise en charge appropriée devront être mises en place.
De plus, il est recommandé de surveiller une fois par semaine la numération sanguine complète (comprenant l’hémoglobinémie, le nombre de plaquettes et le nombre de leucocytes totaux et différenciés) chez les patients traités par linézolide, quelle que soit la numération initiale.
Au cours d’études compassionnelles, l’incidence des anémies graves a été plus élevée chez les patients ayant reçu du linézolide au-delà de la durée maximale recommandée de 28 jours. Une transfusion sanguine a été plus souvent nécessaire chez ces patients. Depuis la commercialisation, des cas d’anémie ayant nécessité une transfusion sanguine ont également été rapportés, en plus grand nombre chez les patients traités par du linézolide au-delà de 28 jours.
Des cas d’anémie sidéroblastique ont été rapportés après commercialisation. Au moment de l’apparition, la plupart des patients avaient reçu un traitement par linézolide de plus de 28 jours. Dans la majorité des cas, une guérison totale ou partielle est survenue à l’arrêt du traitement, avec ou sans traitement de leur anémie.
Déséquilibre de la mortalité dans une étude clinique avec des patients présentant une septicémie sur cathéter à Gram positif
Un excès de mortalité a été observé dans le bras linézolide, par rapport au bras vancomycine/dicloxacilline/oxacilline, au cours d’une étude en ouvert chez des patients atteints de pathologies graves et présentant une septicémie sur cathéter [78/363 (21,5 %) vs 58/363 (16,0 %)]. Le facteur principal pouvant expliquer le déséquilibre des taux de mortalité entre les deux bras était le statut de l’infection à Gram positif à l’état initial. En effet, les taux de mortalité étaient similaires chez les patients présentant une infection exclusivement à Gram positif (odds ratio 0,96 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,58 - 1,59) mais ils étaient significativement plus élevés (p=0,0162) dans le bras linézolide chez les patients porteurs soit d’un autre pathogène soit sans aucun pathogène identifié à l’état initial (odds ratio 2,48 ; intervalle de confiance à 95 % : 1,38 - 4,46). Ce déséquilibre était plus important pendant le traitement et dans les 7 jours suivant l’arrêt. Dans le bras linézolide, un nombre plus élevé de patients a développé des infections à Gram négatif en cours d’étude et est décédé d’infections à germes Gram négatif et polymicrobiennes. C’est pourquoi, en cas d’infection bactérienne à Gram positif compliquée de la peau et des tissus mous associée à une infection à Gram négatif documentée ou suspectée, le linézolide ne doit être utilisé qu’en l’absence d’alternative thérapeutique. Dans de telles circonstances, un traitement couvrant les germes à Gram négatif doit être initié de façon concomitante.
Colites et diarrhées associées à la prise d’antibiotiques
Des cas de diarrhée secondaire à la prise d’antibiotique ainsi que des colites post antibiotique, y compris des cas de colite pseudo-membraneuse et de diarrhée associée à Clostridium difficile, ont été rapportés en association avec l’utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris le linézolide; la gravité de ces affections pouvant aller d’une légère diarrhée à une colite d’évolution fatale. Il est donc important d’envisager ce diagnostic pour les patients présentant une diarrhée importante survenant pendant ou après l’utilisation du linézolide. Si une diarrhée ou une colite associée à l’antibiotique est suspectée ou confirmée, le traitement en cours par des agents antibactériens, linézolide inclus, doit être arrêté et des mesures thérapeutiques adéquates doivent être prises immédiatement. Les médicaments qui inhibent le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Acidose lactique
Des cas d’acidose lactique ont été rapportés chez des patients recevant du linézolide. Une prise en charge médicale immédiate devra être mise en place pour les patients traités par linézolide présentant des signes et symptômes d’acidose lactique, incluant des nausées ou des vomissements récurrents, des douleurs abdominales, un faible taux de bicarbonate ou une hyperventilation. En cas de survenue d’acidose lactique, les risques encourus en poursuivant le traitement par le linézolide doivent être évalués au regard du bénéfice attendu.
Dysfonctionnement mitochondrial
Le linézolide inhibe la synthèse protéinique mitochondriale. Des événements indésirables tels qu’une acidose lactique, une anémie et une neuropathie (optique et périphérique), peuvent apparaître à la suite de cette inhibition. Ces événements sont plus fréquents lorsque le médicament est utilisé plus de 28 jours.
Syndrome sérotoninergique
Des notifications spontanées de syndrome sérotoninergique associé à la co-administration de linézolide et d’agents sérotoninergiques, incluant les antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ont été rapportées. La co-administration de linézolide et d’agents sérotoninergiques est donc contre-indiquée, sauf lorsque l’administration simultanée de linézolide et d’agents sérotoninergiques est indispensable. Dans ce cas, les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe et symptôme de syndrome sérotoninergique : trouble cognitif, hyperthermie, hyperréflexie et incoordination. En cas d’apparition de ces signes ou symptômes, le médecin doit envisager d’arrêter l’un des deux agents ou les deux; en cas d’arrêt de l’agent sérotoninergique, des symptômes de sevrage peuvent apparaitre.
Neuropathies optique et périphérique
Des cas de neuropathies périphériques, de neuropathies optiques et de névrites optiques, évoluant parfois vers une perte de la vision, ont été rapportés chez les patients traités par le linézolide; ces cas ont essentiellement été observés chez des patients traités au-delà de la durée maximale de traitement recommandée de 28 jours.
Tous les patients doivent être informés de la nécessité de signaler tout trouble visuel, tels qu'une modification de l'acuité visuelle, une modification de la vision des couleurs, une vision trouble ou une anomalie du champ visuel. En cas d’apparition de tels symptômes, il est recommandé de procéder rapidement à un examen et de diriger, si nécessaire, le patient vers un ophtalmologiste. Si un patient est traité par linézolide au-delà de la durée de traitement recommandée de 28 jours, sa fonction visuelle doit être régulièrement surveillée.
En cas d’apparition de neuropathie périphérique ou neuropathie optique, les risques encourus en poursuivant le traitement par linézolide doivent être évalués au regard du bénéfice attendu.
Le risque de développer des neuropathies pourrait être plus élevé quand linézolide est utilisé chez les patients prenant ou ayant récemment pris des médicaments antituberculeux.
Convulsions
Des cas de convulsion ont été rapportés chez des patients traités par linézolide. Dans la plupart de ces cas, un antécédent de crise d’épilepsie ou des facteurs de risque de crise d’épilepsie ont été rapportés. Les patients doivent être avertis de la nécessité d’informer leur médecin en cas d’antécédent de crise d’épilepsie.
Inhibiteurs de la monoamine oxydase
Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamine oxydase (IMAO), mais il n'a aucun effet antidépresseur aux doses auxquelles il est utilisé comme antibiotique. Les données d'interactions médicamenteuses et de tolérance sur le linézolide, lorsqu'il est administré à des patients souffrant de pathologies sous-jacentes et/ou prenant de façon concomitante des médicaments qui peuvent présenter un risque en cas d’inhibition de la monoamine oxydase, sont très limitées. Ainsi, le linézolide n'est pas recommandé dans ces conditions, sauf si une surveillance étroite et un monitoring de ces patients peuvent être assurés.
Prise d’aliments riches en tyramine
Les patients devront être informés de ne pas consommer de grandes quantités d’aliments riches en tyramine.
Surinfections
Les effets du linézolide sur la flore normale n'ont pas été évalués dans le cadre d'essais cliniques.
L'utilisation d'antibiotiques peut parfois entraîner la prolifération de micro-organismes non sensibles. A titre d'exemple, environ 3 % des patients traités par le linézolide à la posologie recommandée ont présenté une candidose liée au traitement durant les essais cliniques. Les mesures nécessaires devront donc être prises si une surinfection devait apparaître.
Populations particulières
Le linézolide devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
En cas d’insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d’utiliser le linézolide uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
Effet sur la fertilité
Le linézolide réduit de façon réversible la fertilité et induit une morphologie anormale du sperme des rats mâles à des niveaux d’expositions similaires à ceux attendus chez l’homme ; les effets possibles du linézolide sur le système de reproduction mâle humain ne sont pas connus.
Essais cliniques
La tolérance et l'efficacité du linézolide n'ont pas été établies pour une durée d’utilisation supérieure à 28 jours.
Lors des essais cliniques contrôlés, les patients présentant un pied diabétique, des lésions de decubitus ou ischémiques, des brûlures sévères ou une gangrène n’ont pas été inclus. En conséquence, l’expérience de l’utilisation du linézolide dans le traitement de ces pathologies est limitée.
Excipients
300 mL de solution pour perfusion contient 13,7 g de glucose. Ceci devra être pris en compte pour les patients diabétiques.300 mL de solution pour perfusion contient 114 mg sodium (5 mmol). Le taux de sodium devra être pris en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.
Interactions
Inhibiteurs de la monoamine oxydase
Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamine oxydase (IMAO). Les données d'interactions médicamenteuses et de tolérance sur le linézolide sont très limitées lorsqu'il est administré à des patients traités de façon concomitante par des médicaments pouvant présenter un risque en cas d’inhibition de la monoamine oxydase. L'utilisation du linézolide n'est donc pas recommandée dans ce cas, sauf si une surveillance étroite et un monitoring des patients sont possibles.
Interactions potentielles conduisant à l’augmentation de la pression artérielle
Chez les volontaires sains normotendus, le linézolide majore l’augmentation de la pression artérielle provoquée par l'administration de pseudoéphédrine et de chlorhydrate de phénylpropanolamine. L'administration de linézolide en association avec la pseudoéphédrine ou la phénylpropanolamine provoque une augmentation moyenne de la pression artérielle systolique de 30-40 mmHg comparée à 11-15 mmHg avec le linézolide seul, à 14-18 mmHg avec la pseudoéphédrine seule ou la phénylpropanolamine seule et à 8-11 mmHg avec un placebo. Aucune étude similaire n'a été conduite chez des sujets hypertendus. Il est recommandé d’adapter la dose des médicaments ayant une action vasopressive, y compris les agents dopaminergiques, afin d’obtenir l’effet souhaité, lorsqu’ils sont administrés de façon concomitante avec le linézolide.
Interactions sérotoninergiques potentielles
L'interaction potentielle entre le linézolide et le dextrométhorphane a été étudiée chez des volontaires sains. Les sujets ont reçu du dextrométhorphane (deux doses de 20 mg administrées à 4 heures d'intervalle) avec ou sans linézolide. Aucune manifestation de syndrome sérotoninergique (confusion mentale, delirium, agitation, tremblements, rougissement, diaphorèse et hyperthermie) n'a été constatée chez les sujets sains recevant du linézolide et du dextrométhorphane.
Expérience post-marketing : un cas de syndrome sérotoninergique a été rapporté lors de l’association concomitante du linézolide avec le dextrométhorphane disparaissant après arrêt des 2 médicaments.
Lors de l'utilisation en clinique du linézolide en association avec des agents sérotoninergiques, incluant les antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés. C’est pourquoi la co-administration de ces médicaments est contre-indiquée; la prise en charge des patients pour lesquels un traitement associant le linézolide et des agents sérotoninergiques est indispensable, décrite dans les mises en garde spéciales et précautions d’emploi.
Prise d’aliments riches en tyramine
Aucune augmentation significative de la pression artérielle n'a été observée chez les sujets recevant à la fois du linézolide et moins de 100 mg de tyramine. Cela indique que seule l'ingestion d'une trop grande quantité d’aliments et de boisson dont la teneur en tyramine est élevée doit être évitée (par exemple fromages affinés, extraits de levures, boissons alcoolisées non distillées et soja fermenté telle que la sauce de soja).
Médicaments métabolisés par le cytochrome P450
Aucune métabolisation du linézolide par le système enzymatique du cytochrome P450 (CYP) n'a été mise en évidence, et les isoformes CYP humains (1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4) ne sont pas inhibés par le linézolide. De même, le linézolide n’entraîne pas d'induction des isoenzymes P450 chez le rat. Aucune interaction induite par le cytochrome CYP450 n'est donc attendue avec le linézolide.Rifampicine
L’effet de la rifampicine sur la pharmacocinétique du linézolide a été étudié chez seize volontaires sains de sexe masculin auxquels on a administré 600 mg de linézolide deux fois par jour pendant 2,5 jours avec et sans 600 mg de rifampicine une fois par jour pendant 8 jours. La rifampicine a diminué la Cmax et l’ASC du linézolide en moyenne de 21 % [IC 90 % : 15 ; 27] et de 32 % [IC 90 % : 27; 37] respectivement. Le mécanisme et la traduction clinique de cette interaction sont inconnus.Warfarine
Lors d’une administration concomitante de warfarine à l’état d'équilibre, on a constaté une réduction de 10 % de la valeur moyenne maximale de l’INR ainsi qu'une réduction de 5 % de l’aire sous la courbe de l’INR. Les données obtenues chez les patients qui ont été traités par la warfarine et le linézolide sont insuffisantes pour évaluer, si elle existe, une signification clinique.Fertilité, Grossesse et allaitement
Grossesse
Les données sur l’utilisation du linézolide chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études réalisées chez l’animal ont montré des effets toxiques sur la reproduction. Il existe un risque potentiel chez l’homme.
Le linézolide ne doit pas être administré lors de la grossesse sauf si cela est absolument nécessaire, par exemple si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
Allaitement
Les données obtenues chez l’animal indiquent que le linézolide et ses métabolites peuvent être excrétés dans le lait maternel, en conséquence, l'allaitement devra être interrompu avant et au cours du traitement.
Fertilité
Dans les études réalisées chez l’animal, le linézolide a causé une diminution de la fertilité.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machinesLes patients devront être avertis du risque de survenue de vertiges ou de troubles visuels lors de l’administration du linézolide et il devra leur être conseillé de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser des machines en cas d’apparition de l’un de ces effets.
Effets indésirablesLe tableau ci-dessous présente la liste des effets indésirables avec une fréquence calculée sur la base des données relevées pour tous les cas observés au cours des études cliniques ayant inclus plus de 2000 patients adultes qui ont reçu un traitement par le linézolide selon la posologie recommandée pendant une durée maximale de 28 jours. Les plus fréquemment rapportés étaient des diarrhées (8,4%), des céphalées (6,5%), des nausées (6,3%) et vomissements (4,0%).
Les effets indésirables imputables au médicament les plus fréquemment rapportés, et qui ont conduit à l’arrêt du traitement étaient : céphalées, diarrhées, nausées et vomissements. Environ 3 % des patients ont arrêté leur traitement en raison d’un effet indésirable imputable au traitement.
Les effets indésirables supplémentaires rapportés depuis la mise sur le marché sont inclus dans le tableau avec la fréquence "indéterminé", puisque la fréquence réelle ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés lors du traitement par le linézolide avec les fréquences suivantes : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
Classe de système d’organe |
Fréquent (≥1/100 à < 1/10) |
Peu fréquent (≥1/1000 à < 1/100) |
Rare (≥1/10 000 à < 1/1000) |
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Infections et infestations |
Candidose, candidose orale, candidose vaginale, infections fongiques |
Vaginite |
Colite post antibiotiques incluant la colite pseudo-membraneuse* |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
Anémie*† |
Leucopénie*, neutropénie, thrombocytopénie*, éosinophilie |
Pancytopénie* |
Myélosuppression*, anémie sidéroblastique* |
Affections du système immunitaire |
Anaphylaxie |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hyponatrémie |
Acidose lactique* |
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Affections psychiatriques |
Insomnie |
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Affections du système nerveux |
Céphalée, altération du goût (goût métallique), vertige |
Convulsion*, hypoesthésie, paresthésie |
Syndrome sérotoninergique**, neuropathie périphérique* |
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Affections oculaires |
Vision trouble* |
Anomalies du champ visuel* |
Neuropathie optique*, névrite optique*, perte de la vision*, modification de l’acuité visuelle*, modification de la vision des couleurs* |
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Affections de l’oreille et du labyrinthe |
Acouphènes |
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Affections cardiaques |
Arythmie (tachycardie) |
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Affections vasculaires |
Hypertension |
Accidents Ischémiques transitoires, Phlébite, thrombophlébite |
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Affections gastro-intestinales |
Diarrhées, nausées, vomissements, douleur abdominale localisée ou généralisée, constipation, dyspepsie |
Pancréatite, gastrite, sécheresse buccale, glossite, selles molles, stomatite, coloration anormale de la langue |
Décoloration superficielle des dents |
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Affections hépatobiliaires |
Résultats anormaux des tests de la fonction hépatique, augmentation des ASAT, ALAT ou phosphatase alcaline |
Augmentation de la bilirubine totale. |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Prurit, rash |
Urticaire, dermatite, diaphorèse, |
Lésions cutanées bulleuses telles que celles décrites comme étant un syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell, angio-œdème, alopécie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
Augmentation de l’urée |
Insuffisance rénale, polyurie, augmentation de la créatinine |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
Troubles vulvo-vaginaux |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fièvre, douleur locale |
Frissons, fatigue, douleur au point d’injection, soif accrue |
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Investigations |
Constantes chimiques : Augmentation de : LDH, créatine-kinase, lipase, amylase ou glycémie non à jeun. Diminution de la protéinémie (protéines totales), de l’albuminémie, du sodium ou du calcium total. Augmentation ou diminution du potassium ou des bicarbonates. Constantes hématologiques : Augmentation des neutrophiles ou des éosinophiles. Réduction de l’hémoglobine, hématocrite ou du nombre d’hématies. Augmentation ou diminution du nombre des plaquettes ou des leucocytes. |
Constantes chimiques : Augmentation du sodium ou du calcium. Diminution de la glycémie non à jeun. Augmentation ou diminution des chlorures. Constantes hématologiques : Augmentation du nombre des réticulocytes. Diminution des neutrophiles. |
* voir rubrique 4.4
** voir rubriques 4.3 et 4.5
† voir ci-dessous
Les effets indésirables suivants ont été considérés comme graves dans des cas rares : douleur abdominale localisée, accidents ischémiques transitoires et hypertension.
† Au cours des essais cliniques contrôlés où le linézolide a été administré jusqu’à 28 jours, 2,0 % de cas d’anémie ont été rapportés. Au cours d’un programme d’usage compassionnel ayant inclus des patients souffrant d’infections menaçant le pronostic vital et présentant des comorbidités sous-jacentes, le pourcentage de patients ayant développé une anémie a été de 2,5 % (33/1326) chez ceux ayant reçu du linézolide sur une période ne dépassant pas 28 jours et de 12,3 % (53/430) chez ceux traités au-delà de 28 jours. Le pourcentage de cas d’anémie grave liée au traitement et ayant nécessité une transfusion sanguine a été de 9 % (3/33) chez les patients traités jusqu’à 28 jours et de 15 % (8/53) chez ceux traités au-delà de 28 jours.
Population pédiatrique
Les données de sécurité issues des essais cliniques portant sur plus de 500 enfants (jusqu’à l’âge de 17 ans) n’indiquent pas que le profil de sécurité du linézolide soit différent entre les enfants et les patients adultes.
Surdosage
Il n’existe pas d’antidote spécifique.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Cependant, les informations ci-dessous peuvent s'avérer utiles :
Un traitement symptomatique assurant une diurèse correcte est recommandé. Environ 30 % de la dose de linézolide est éliminée après 3 heures d'hémodialyse, mais les données sur l’élimination par dialyse péritonéale ou par hémo-perfusion font défaut.
Instructions pour l’utilisation et la manipulation
Usage unique exclusif. Retirer le suremballage seulement au moment de l'utilisation puis vérifier l'étanchéité en exerçant une pression sur la poche pendant une minute. En cas de fuites, ne pas utiliser la poche car cette dernière pourrait ne plus être stérile. La solution doit être inspectée visuellement avant utilisation et seules les solutions limpides, sans particules devront être utilisées. Ne pas utiliser les poches en série. Toute solution non utilisée doit être éliminée. Pas d'exigences particulières pour l'élimination. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en vigueur. Ne pas réutiliser de poches partiellement utilisées.
LINÉZOLIDE KRKA solution pour perfusion, est compatible avec les solutions suivantes : solution pour perfusion intraveineuse de glucose à 5 %, solution pour perfusion intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 %, solution injectable de Ringer-lactate (ou de Hartmann).
Incompatibilités
Aucun additif ne doit être ajouté à la solution. Si le linézolide doit être administré en association avec d'autres médicaments, chacun des médicaments devra être administré selon ses propres modalités d'utilisation. De même, si un même cathéter intraveineux doit être utilisé pour des perfusions successives de plusieurs médicaments, celui-ci doit être rincé, avant et après administration de linézolide, avec une solution pour perfusion compatible.
Le linézolide en solution pour perfusion est physiquement incompatible avec les composés suivants: amphotéricine B, chlorhydrate de chlorpromazine, diazépam, iséthionate de pentamidine, lactobionate d'érythromycine, phénytoine sodique et sulfaméthoxazole/ triméthoprime. De plus, elle est chimiquement incompatible avec le ceftriaxone sodique.Durée de conservation
2 ans
Après ouverture : La stabilité physico-chimique du produit dilué a été démontrée pendant 24 heures à température ambiante dans la poche hors de la surpoche. D’un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate est recommandée. Si la solution n’est pas utilisée immédiatement, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation sont de la responsabilité de l’utilisateur.
Précautions particulières de conservationA conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l'emballage d’origine à l’abri de la lumière.